Nash c'est le mistral contre les falaises, c'est la brise qui t'entoure durant les mois d'hiver et qui réveille une pointe d'adrénaline au creux de ton ventre. Nash c'est ma poésie intérieure mêlé à ce qui m'entoure, ce que je perçois du monde mais aussi au floue nébuleux de mes rêves.
Je suis d'abord allée me former à l'atelier fresque et mosaïque de l'ENSAAMA à Paris où j'ai obtenu mon Diplôme des Métiers d'Art (DMA). Le mur me semble être une surface quasi infini, tant dans l'espace qu'il occupe que dans la diversité des matériaux qu'il propose. Dans la gestuelle de la fresque je retrouve la gestuelle de la danse contemporaine. J'ai eut la chance de faire partie de la compagnie "ici ça danse" de la chorégraphe Nathalie Artufel et de danser dans des lieux à part. Nous avons traversé les rues jusqu'à la friche de la Belle de Mai en passant par le théâtre itinérant Le Magic Mirrors, danser dans des expositions comme celle de la plasticienne Marion Pruneau ainsi qu'au Pénitents noir à Aubagne devant les tableaux de Hans Hartung. Ces expériences et la découverte de ces espaces à l'identité forte, ces murs investit de couleurs, formes et lignes architecturales étonnantes définissent aujourd'hui mes choix graphique dans la voie artistique que j'arpente.
Je développe cette univers naïf et décalé au travers de la peinture, l'encre de chine ou encore la céramique. Mes couleurs sont vibrantes, dynamiques et souvent mêlées de bleu, laissant sur la langue un petit goût de soleil et de sel. Je m'intéresse particulièrement aux représentations de la femme à travers les cultures et les âges, qu'il s'agisse de sorcières, déesses-mères ou druidesses. Une partie de mon travail tourne autour de la figure de la sorcière et donc de la femmes et notamment sa profonde connexion à une nature libre et sauvage.
Indépendante, sauvage, imprévisible, libre, guerrière, fearless, adaptable à l'environnement qui l'entoure. les sorcières se fondent dans le bleu-vert de la Nature qu'elles protègent et dont elles font partie intégrante.